La pompe à chaleur (PAC) est un système de chauffage très en vogue de nos jours. Economique et écologique, la pompe à chaleur capte la chaleur dans l’environnement (l’eau, l’air, la terre) pour la restituer dans votre maison. En été, elle peut également puiser la chaleur du logement pour le rafraîchir dans le cas d’une PAC réversible.
La terre, l’air, l’eau sont des sources d’énergie gratuite et inépuisable dans lesquelles la pompe à chaleur puise pour restituer la chaleur par le biais d’émetteurs (plancher chauffant, radiateurs, ventilo-convecteurs.
Fonctionnement d’une pompe à chaleur
Le dispositif, qui n’est pas sans rappeler celui d’un réfrigérateur, repose sur un circuit fermé dans lequel circule un fluide frigorigène. Ce liquide, en passant par un évaporateur, un compresseur, un évaporateur et un détendeur, va capter la chaleur du sol de votre terrain, de l’air ou encore d’une nappe d’eau pour la restituer à une température plus élevée via vos différents émetteurs de chaleur au sein de votre maison.
Les différents types de pompe à chaleur
On distingue trois catégories de pompe à chaleur :
1- Pompes géothermiques : puiser la chaleur du sol
Le procédé consiste à installer des tuyaux dans le sol horizontalement (comptez 0.5 à 1,2 m de profondeur pour deux fois la surface habitable) ou verticalement (jusqu’à 80 mètres de profondeur). Attention, dans le cadre d’une installation horizontale, il ne sera plus possible de planter des arbres ou de poser un revêtement imperméable (une terrasse par exemple) sur la surface couverte.
2- Pompes aérothermiques : la chaleur de l’air
Faciles à installer et à exploiter, les pompes à chaleur aérothermiques produisent néanmoins des résultats très contrastées en fonction des variations de températures extérieures. Ainsi, plus la température extérieure est basse, moins les performances de la pompe sont bonnes. Le bruit est un autre inconvénient de ce type de pompe.
3- Pompes aquathermiques : l’eau comme source de chaleur
Ce procédé permet de capter la chaleur des nappes phréatiques présentes sous ou à proximité de la maison. L’installation est coûteuse mais le rendement est très bon du fait du peu de variation de la température de l’eau.
Les émetteurs de chaleur
Une fois l’énergie, la chaleur, emmagasinée, il faut la restituer. C’est là que les émetteurs interviennent. On distingue le plancher chauffant (ou chauffage à basse température par le sol), le radiateur alimenté en eau chaude par les canalisations et encore le ventilo-convecteur qui souffle de l’air chaud dans toute la maison.
Le plancher chauffant reste très contraignant à installer dans un ancien appartement ou une ancienne maison.
Coût des pompes à chaleur
Voici les coûts d’une PAC en fonction du modèle.
– PAC air/air (chaleur air vers climatiseur) et air/eau (vers plancher chauffant ou radiateur) : entre 60 et 90 euros TTC par m² chauffé ;
– PAC sol/sol (chaleur sol vers chauffage sol) et sol/eau (chaleur sol vers chauffage eau) : entre 70 et 100 euros TTC par m² chauffé ;
– PAC eau glycolée/eau et eau/eau : entre 80 et 185 euros TTC par m² chauffé ;
En fonctionnement, la PAC coûte entre 2,30 et 3,70 euros TTC par m² chauffé et par an.
Vous pouvez également bénéficier de crédits d’impôts (22 % pour les PAC air /eau, 36 % pour les PAC à capteurs enterrés, 36 % pour les PAC thermodynamiques mais rien pour les PAC Air/Air).
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