Les cloisons organisent les espaces de vie dans la maison. Certains murs supportent le plancher de l’étage (murs porteurs). Les contraintes dues au poids de l’étage et de la charpente sont ainsi mieux réparties.
Le type de matériaux des murs dépend directement de l’âge de la maison. En connaître la composition vous aidera dans vos travaux d’aménagement. En tapant sur la paroi, on détermine le type de cloison.
Un son mat désigne un mur plein. Il suffit d’un petit perçage pour savoir de quoi sont constitués vos murs. La couleur de la poussière permet d’identifier le matériau utilisé. Rouge pour la brique, gris/noir pour le parpaing et blanc pour le plâtre.
Les murs en brique
Au début du XIXème siècle, les cloisons étaient le plus souvent en briques creuses. L’épaisseur des briques est comprise entre 3,5 et 11 cm hors finition. Il est préconisé, lors de la construction d’une cloison en briques creuses, de poser une semelle résiliente.
Cette dernière absorbe les charges de la maçonnerie. Dans le cas d’une rénovation, cette semelle n’est pas nécessaire, le gros oeuvre étant considéré comme stable. Un mur porteur au rez-de-chaussée se retrouvera également à l’étage.
Seules les cloisons de distribution ne sont pas systématiquement situées l’une au-dessus de l’autre.
Les murs en parpaing
Peu à peu, le parpaing s’est imposé, en raison de son faible coût, comme matériau de construction intérieure.
La diversité de ses dimensions laisse toute latitude dans l’agencement de l’espace de vie de la maison. Tout comme ceux en briques, certains murs en parpaings sont porteurs. Cependant, la section doit être suffisante pour soutenir les solives du plancher.
Les parements peuvent être enduits d’une fine couche de plâtre.
Les cloisons en bois
Ce type de cloison se retrouve aussi bien dans les constructions d’hier que dans celles d’aujourd’hui.
Le principe de pose est le même. Des poteaux sont fixés entre des madriers à intervalles réguliers. Pour rigidifier la cloison, des entretoises de même section prennent place entre les poteaux.
L’habillage, dans les anciennes maisons, est constitué de lattes et d’un enduit de plâtre. Dans des constructions plus récentes, l’ossature peut être recouverte de panneaux de plâtre montés sur des rails métalliques. Ce type de cloison est assez facile à repérer lors d’une rénovation car elle sonne creux.
Les cloisons alvéolées
Depuis une vingtaine d’années, ces cloisons sont très répandues dans les constructions.
Elles sont composées d’une âme de carton alvéolaire spécial et d’un parement de plaques de plâtre de 1 cm d’épaisseur. Ce type de cloison se pose très rapidement mais nécessite des accessoires (semelles, rails, etc.). D’une épaisseur de 5 cm, les panneaux sont fixés à l’aide d’une ossature en bois.
Ouverture dans une cloison
Dans les anciens murs intérieurs, une poutre en bois de forte section faisait office de linteau.
Pratiquer une ouverture dans un mur nécessite l’emploi de blocs pour linteaux. En forme de U, ces blocs sont ferraillés et bétonnés. Dans certains cas, une poutre métallique type IPN est utilisée. Cette dernière est recouverte de plâtre et d’un enduit de finition.
Pour une cloison en bois, l’ouverture est réalisée entre deux poteaux, et une poutre horizontale est ajoutée pour délimiter l’huisserie.