Des conseils pour bien acheter un poêle à bois alors qu’il fait 32° dehors ? Un article de saison pensez-vous.
Trêve de sarcasmes, une installation de poêle à bois, ça se prépare. Il ne s’agit pas d’un achat impulsif effectué à la caisse d’un magasin de bricolage. Il s’agit d’un véritable projet nécessitant préparation, sélection et travaux.
Les types de poêles à bois
On distingue deux grandes catégories :
- Le poêle à convection : l’air chaud va circuler dans les pièces grâce aux conduits.
- Le poêle à rayonnement va accumuler la chaleur créée le feu et la rayonner dans la pièce.
Les matériaux des poêles
Le bon vieux poêle en fonte a le charme du passé et est un classique. Son inertie est importante, il conserve bien la chaleur même s’il met plus de temps à monter en température. Le rayonnement est plus important qu’avec un poêle acier. La température est moins haute mais dure plus longtemps.
En acier, la chaleur est mieux conduite et le poêle chauffera plus vite la pièce.
Les deux sont tous deux solides (avec un léger « plus » pour la fonte qui résiste mieux aux écarts de températures), on choisira donc le matériau par l’usage. L’acier pour une montée en température rapide et la fonte comme chauffage principal bien que les poêles en acier modernes peuvent tenir le même rôle.
Zoom sur les poêles de masse
Comme leur nom l’indique, les poêles de masse sont très lourds 🙂
Entre une et plusieurs tonnes, ils sont capables de chauffer de grandes surfaces grâce à leur longue inertie. Ils sont composés de matériaux lourds comme la pierre ollaire et restitue la chaleur par rayonnement.
Le rendement est supérieur à 80%, ce sont donc de vrais bêtes de concours qui restituent une chaleur douce.
Bûches ou granulés ?
Egalement appelés « poêles à pellets », les poêles à granulés sont très pratiques et peuvent être programmés à distance. Ils ne nécessitent pas d’intervention de votre part pour l’entretien du feu, il suffit juste de s’occuper de l’approvisionnement au départ. Les rendements sont très bons (80 à 90%) et l’encombrement est réduit par rapport aux bûches.
Les poêles à bûches sont un peu moins performants mais le combustible est moins cher. Il est nécessaire de charger toutes les deux heures environ pour maintenir le feu.
Le stockage du bois peut être une problématique car cela prend de la place et n’aime pas l’humidité.
Le poêle à bûches est en revanche IMBATTABLE sur l’esthétisme. Le feu du poêle à pellets n’a strictement aucun charme visuellement et même au niveau sonore puisqu’il n’offre pas le crépitement si caractéristique. On ne fait pas un feu que pour se chauffer, on fait un feu pour le régal des yeux et pour la convivialité qu’il apporte.
L’installation
Il est clair que vous ne pouvez pas improviser votre installation et que le recours à un pro est tout indiqué. Avant toute chose, vous prendrez soin de sélectionner un appareil adapté à vos besoins et votre surface mais il faut envisager également tout ce qui va autour et notamment le conduit de cheminée et le tubage.
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