Comment poser un panneau électrique ? Tout un programme.
Ces quelques conseils devraient vous y aider.
Cette réalisation peut paraître trop difficile pour un particulier mais elle est pourtant accessible si l’on se prépare bien et que l’on prend les bonnes précautions.
Le tableau électrique
Alors, vous pouvez partir d’un tableau nu mais vous pouvez également opter pour un tableau pré-équipé. Cette dernière possibilité peut s’avérer bien pratique. Étudiez ses besoins actuels et à venir permet de bien choisir son tableau électrique.
Première chose si évidente qu’il devrait être inutile de le rappeler : pensez à couper le courant sur le disjoncteur général avant toute chose.
Couchez sur papier un schéma de vos lignes électriques et distinguez-les avec des étiquettes par exemple.
Bornes auto ou Bornes à vis
Abordons également de suite la différence entre disjoncteur à bornes auto et disjoncteur à bornes à vis.
L’installation est plus simple avec des bornes auto puisqu’il suffit de dénuder les fils électriques et les clipser dans les bornes quand il faut visser manuellement les fils dans les bornes à vis.
Une fois le panneau choisi, marquez les emplacements des trous, percez et enfoncez les chevilles adaptées à votre mur puis placer le fond du tableau électrique.
Il y a des règles à respecter. Le tableau électrique doit être placée dans la GTL (Gaîne Technique de Logement) qui fait partie intégrante de l’ETEL (Espace Technique Electrique du Logement). La protection du tableau électrique doit être fixée à une hauteur située entre 0.9 mètre et 1,80 mètre.
Le disjoncteur différentiel
Il faut impérativement commencer par installer un disjoncteur différentiel de 30 mA. Un disjoncteur différentiel remplit deux fonctions intéressantes : celle de disjoncteur et celle de différentiel. Le différentiel protège quand trop de courant est tiré et l’interrupteur différentiel se déclenche quand il y a une différence entre le courant passé dans un sens et celui qui remonte dans l’autre sens (dans le cas d’une électrocution, une fuite de terre, par exemple).
Les disjoncteurs divisionnaires
Cette protection installée, passons à l’ajout des disjoncteurs divisionnaires, de la gauche vers la droite, un par circuit électrique. Ils viennent en complément du disjoncteur différentiel en isolant la ligne où a eu lieu la surcharge électrique mais ils n’ont pas pour vocation de protéger des fuites d’isolation (cela reste le job du différentiel).
Cette action est bien plus rapide que celle du bon vieux fusible et le disjoncteur divisionnaire peut être remis en armement de manière aisée une fois les éventuels problèmes écartés.
Ampérage
Rappelons les bonnes pratiques en matière d’ampérage :
- 10A : éclairage (préférable en 16A)
- 16A : prise de courant, éclairage
- 20A : électroménager
- 32A : plaques de cuisson électriques
Reliez les câbles aux bornes correspondantes (neutre, phase) et les fils de terre aux bornes vertes situées au bas du tableau.
A présent, reliez les câbles phase et neutre du disjoncteur d’abonné au disjoncteur différentiel, remettez le courant et laissez la magie opérer !
Selon vos besoins, vous pouvez également ajouter d’autres modules : minuterie pour paramétrer une durée d’éclairage, télérupteur pour allumer ou éteindre une pièce depuis plusieurs boutons poussoirs, compteur d’énergie, horloge programmable ou encore contacteur jour/nuit.
Les modules permettent de faire du cousu-main, vous en trouverez en magasin ou en ligne chez 123 Elec.