La préoccupation majeure des Français pour leur avenir porte incontestablement sur la question du pouvoir d’achat. Avec l’augmentation vertigineuse du prix du carburant et de certains produits de première nécessité, beaucoup de foyers n’ont plus les moyens de maintenir leur niveau de vie. Il s’agit alors d’imposer des sacrifices dans leur budget, ce qui est loin d’être agréable pour notamment les ménages aux revenus les plus modestes. Il existe pourtant un moyen efficace d’y parvenir, en alliant à la fois écologie et économie : opter pour des travaux de rénovation énergétique.
Depuis quelques années, le gouvernement a mis en place une prime énergie, ou prime CEE (certificat économie d’énergie), afin de permettre à toutes et à tous d’y parvenir. Comment pouvoir la toucher et qu’est-ce que cela va changer ? Le présent article va répondre à toutes ces questions.
L’essentiel à retenir
La prime CEE est en quelque sorte une cagnotte potentielle pour tous les Français, qu’ils soient propriétaires ou locataires, modestes ou aisés, dans une maison ou un appartement de plus de deux ans d’existence. Autant dire que, potentiellement, tout le monde peut y prétendre. L’objectif affiché est de permettre à la France de réduire de moitié sa consommation énergétique d’ici à trente ans.
La rénovation énergétique passe par différentes mesures, qui agissent sur l’isolation thermique et le type de chauffage qui alimentera le logement. Nous allons le voir bientôt, mais tout d’abord il s’agit de décrire comment réclamer sa prime CEE. Étant donné qu’il est risqué de hâter sa demande de prime énergie, car il y a un risque de ne pas percevoir la subvention à l’issue des travaux si on fait des erreurs, rendez vous sur ce site pour en connaître les détails et être suivi, conseillé et guidé pas à pas.
En quelques mots, le processus de la prime CEE passe par une poignée d’étapes successives : se renseigner sur les travaux éligibles, choisir ceux qui conviendraient pour sa résidence, estimer le montant des économies d’énergie qui seront réalisées, choisir un artisan certifié reconnu garant de l’environnement (RGE) et lui demander un devis. Sous quatorze jours suite à la signature de ce contrat et avant le démarrage des travaux, il faudra envoyer le dossier complet de demande de prime CEE. Puis, les travaux, une fois terminés la subvention sera versée sous forme d’un virement, d’un chèque, ou via d’autres moyens encore.
Les travaux éligibles
Pour aller à l’essentiel, les travaux qui peuvent prétendre à entrer dans le cadre de la prime énergie portent principalement sur l’isolation thermique, le changement de la chaudière ou opter pour une pompe à chaleur. Il y a cependant quelques autres petits travaux qui entrent dans le dispositif, comme la VMC.
C’est la toiture qui va permettre de réaliser le plus d’économies dans la plupart des cas, car l’air chaud à tendance à s’élever au-dessus de l’air froid et donc s’échapper par le haut. Ensuite, on peut faire isoler les murs et les fenêtres (voir les changer pour du double vitrage en PVC) puis enfin arriver vers le sol avec l’isolation de son plancher. Pour finir, la chaudière peut aussi être enlevée pour être remplacée par un modèle moins énergivore.