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Prime transition énergétique : quels travaux sont éligibles ?

Pour qu’une maison soit parfaitement fonctionnelle, il faut l’entretenir. Lorsque l’isolation n’est plus aussi bonne ou que les équipements deviennent vétustes, il faut faire des travaux de rénovation. Confier la réhabilitation de votre logement à un expert vous permettra de bénéficier de la prime de transition énergétique. C’est une aide au financement de tout projet de rénovation énergétique accordée par le gouvernement. Quels sont les travaux à réaliser pour bénéficier de cette prime ?

Profitez de la prime en installant des équipements moins énergivores

L’objectif qui se cache derrière la transition énergétique est bel et bien l’écologie. Pour bénéficier de votre prime, vous devez installer des équipements moins énergivores dans votre maison. Vous pouvez réduire votre consommation énergétique avec différents équipements.

La chaudière à granulés

La chaudière à granulés est un système de chauffage économique utilisant le bois comme combustible. Selon l’ABEME, le bois est en effet l’énergie de chauffage la moins chère en France. Par conséquent, vous ferez des économies en utilisant cet équipement. Faites cependant appel à une entreprise qui dispose de la certification RGE (rénovation énergétique certifiée) pour l’installation de votre chaudière. Cette certification est délivrée aux acteurs engagés dans la transition énergétique. Des artisans certifiés RGE peuvent faire des travaux de rénovation globale éligibles aux aides financières de l’État comme Ma Prime Renov et les certificats d’économies d’énergie (CEE).

Le fonctionnement d’une chaudière à granulés est identique à celui d’une chaudière au fioul ou à gaz. Les granulés servent à chauffer l’eau qui doit être transmise au circuit de chauffage. Une fois chauffée, l’eau passe dans le circuit de chauffage pour atteindre les radiateurs. Ce sont les radiateurs à eau qui se chargent de diffuser la chaleur dans votre habitation.

Encore appelée « chaudière à pellets », la chaudière à granulés est équipée d’un réservoir qui doit être approvisionné. Vous devez le remplir au moins une fois par mois ou une fois par an dans certains cas. Tout dépend de vos habitudes de consommation et de la capacité de stockage du réservoir.

Par ailleurs, un dispositif d’allumage est également intégré aux chaudières à pellets. Grâce à cette fonctionnalité, vous pouvez programmer l’allumage de votre appareil. Le feu étant maîtrisé et enfermé dans une chambre à combustion, les risques d’incendie sont faibles. Vous n’avez plus besoin de surveiller constamment votre appareil lorsqu’il est en marche.

Le chauffe-eau solaire

Le chauffe-eau solaire est un système hautement écologique. Pour fonctionner, cet appareil exploite une ressource naturelle, gratuite et inépuisable : le soleil. Ce dispositif diminue donc les émissions de CO2 dans la nature. Il contribue ainsi à un meilleur environnement.

Le chauffe-eau solaire est composé de plusieurs capteurs solaires thermiques et d’un ballon de stockage d’eau. L’énergie captée par cet équipement est absorbée par un fluide caloporteur. Ce dernier restitue la chaleur dans le ballon d’eau chaude. Le ballon à son tour stocke l’eau chaude pour la restituer en fonction de votre utilisation. Grâce à cet appareil, vous pouvez couvrir 50 % des besoins en eau chaude sanitaire de votre logement.

Le chauffe-eau solaire permet surtout de réduire les factures d’énergie. Installés sur le toit d’une maison, ses panneaux thermiques captent le rayonnement solaire. Pour installer votre appareil, l’idéal est que la pente de votre toit soit bien orientée vers le sud avec une inclinaison de 45 degrés. Il est important d’éviter d’obstruer les panneaux solaires avec l’ombre d’une végétation ou d’un bâtiment voisin. Si votre toit ne répond pas à toutes ces exigences, vous pouvez installer vos panneaux dans votre jardin.

La pompe à chaleur

Contrairement au chauffe-eau solaire, la pompe à chaleur utilise l’énergie présente dans le sol, l’eau ou l’air pour fonctionner. Même si ce dispositif requiert un minimum d’électricité pour être efficace, elle permet néanmoins de réaliser des économies d’énergie. On trouve différents types de pompes à chaleur dans le commerce notamment :

  • la pompe air-eau,
  • la pompe air-air,
  • la pompe hydrothermique,
  • la pompe géothermique.

La pompe à chaleur air-air puise l’énergie dans l’air intérieur ou extérieur pour réchauffer une pièce. Toutefois, elle ne permet pas de chauffer l’eau des sanitaires. À l’inverse, la pompe air-eau permet de réchauffer l’eau sanitaire. Facile à installer, elle est recommandée dans les régions où la température est douce. La pompe géothermique en revanche est un peu plus difficile à installer. Néanmoins, elle offre un bon rendement sur une année. Ce dispositif utilise la chaleur présente dans le sol pour chauffer l’eau des sanitaires et du circuit de chauffage.

La pompe hydrothermique fonctionne aussi selon le même principe que la pompe géothermique. La seule différence est qu’elle va puiser la chaleur dans l’eau souterraine, c’est-à-dire dans les nappes phréatiques pour faire son travail. C’est une solution très performante et écologique.

Le système de ventilation mécanique à simple flux

La ventilation à simple flux a une fonction de renouvellement de l’air intérieur. Ce n’est pas un système de climatisation, car elle ne produit pas d’air froid en saison estivale. Elle permet uniquement de rafraîchir un logement, grâce à la circulation d’air qu’elle crée.

L’air vicié, c’est-à-dire rempli d’humidité et de polluants, est évacué vers l’extérieur par des bouches d’extraction. On parle de « simple flux » parce que l’air rejeté ne peut plus être récupéré pour créer de l’air chaud. C’est souvent le cas pour la ventilation à double flux. Dans tous les cas, la ventilation à simple flux ne consomme pas beaucoup d’énergie électrique.

Réalisez des travaux d’isolation dans votre logement pour bénéficier de la prime

L’isolation thermique par l’intérieur ou l’extérieur vous permettra aussi de bénéficier d’une prime de transition énergétique.

L’isolation thermique par l’extérieur (ITE)

L’isolation thermique par l’extérieur désigne l’ensemble des travaux qui vous permettront d’améliorer l’étanchéité de l’enveloppe extérieure de votre maison. L’objectif est de limiter les déperditions énergétiques au niveau de votre logement. En hiver, l’ITE protège votre maison du froid. En été, en revanche, elle vous permet de conserver une certaine fraîcheur à l’intérieur.

Pour optimiser cependant la performance énergétique de votre habitation, vous devez mettre une couche d’isolant (laine, coton, bois, verre…) sur les murs extérieurs. Il faudra ensuite compléter cette action par différentes couches de matériaux de parements. Les revêtements recommandés par les spécialistes sont :

  • le bardage,
  • les systèmes avec enduits hydrauliques, épais et armés d’un treillis métallique ou de verre,
  • l’isolant avec peau incorporée type vêtage-vêture,
  • les systèmes avec enduit mince à base de liant de synthèse et armé d’un treillis de verre.

Il existe trois techniques de pose pour ces revêtements : la pose collée chevillée, la pose collée et la fixation mécanique. Peu importe la technique utilisée, l’ITE vous assure une protection contre les aléas climatiques, donc un confort thermique. En réalisant ces travaux, vous allez supprimer tous les ponts thermiques sur votre bâti. Votre maison pourra aussi bénéficier d’un confort acoustique et hygrométrique.

L’isolation thermique par l’intérieur (ITI)

Comme l’ITE, l’isolation thermique par l’intérieur permet de rendre la température agréable dans un bâtiment. Ici, les isolants doivent être posés sur les sols, les murs et les soupentes de votre logement.

Pour camoufler les irrégularités sur les murs par exemple, on peut procéder à l’isolation intérieure avec doublage sur ossature. Cette méthode peut également être utilisée pour isoler les soupentes. Elle consiste à insérer l’isolant entre les montants d’une structure en bois ou en métal. L’isolant peut être :

  • le liège,
  • les laines végétales (laine de coton, lin, bois, chanvre…),
  • les laines minérales (laine de roche, verre…),
  • la ouate de cellulose,
  • les composants d’origine animale (plumes d’oie, laine de mouton…).

Ensuite, vous devez finaliser cette action par la pose d’un lambris ou d’une plaque de plâtre. Par ailleurs, vous pouvez aussi choisir l’isolation intérieure avec doublage collé pour votre maison. Elle consiste à appliquer au mur un revêtement de finition qui contient déjà un isolant.

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