Une porte ne ferme pas correctement ? Si la serrure n’est pas en cause, la porte est certainement la clé. Si la forme de la porte peine à se marier avec les dormants et le seuil, il est nécessaire de travailler la porte.
C’est là qu’intervient le rabot, l’outil parfait pour aplanir ou éliminer une surface de bois.
Lorsqu’il est question de précision, on a tout intérêt à se tourner vers les spécialistes de la précision en traversant la frontière. La Suisse, berceau de l’horlogerie, des outils de précision et du chocolat nous propose les meilleurs techniciens dans ces domaines. C’est dans le Canton de Fribourg que la société Samvaz fabrique les rabots Rali.
Une de mes portes éprouve quelques réticences à l’idée de se fermer. J’ai donc appelé le rabot à planer RALI 220 Evolution à la rescousse.
Le problème avec le rabotage d’un porte reste de caler celle-ci afin de pouvoir la raboter convenablement en plusieurs va-et-vient du fait de sa taille. Il faut en effet la positionner sur un établi ou des tréteaux et qu’elle soit bien maintenue.
Le rabot RALI 220 Evolution présente, il faut le reconnaître, un design très chouette. Il s’utilise avec les deux mains et présente un réglage ultra-simple pour passer de l’ébauche à la finition en un clin d’oeil.
Le levier rouge permet d’accéder à la lame rapidement mais également de régler la profondeur.
Les lames bicoupes en acier au chrome trempé sont réversibles.
Attaquons-nous à présent à la porte.
Le travail est d’une simplicité déconcertante. Il m’est arrivé de couper du beurre avec plus de difficultés. Du fait de mon manque de préparation, je n’ai pu travailler sur toute la tranche de la porte en une fois, d’où des copeaux peu longs sur les photos.
On saisit l’outil des deux mains et glissez tout le long de la partie à raboter.
Le travail est impeccable. Je suis passé d’une profondeur de coupe de 0.42 mm à un rabotage finition avec des copeaux de 0.07 mm très facilement.
Il m’est à présent évident que je n’éliminerai plus de surface sur du bois sans un rabot et de préférence avec celui-ci tant la prise en main est simple.
Après ces quelques minutes d’effort, il suffit d’ouvrir un emplacement secret pour y trouver un décapsuleur afin de vous désaltérer.
Ce décapsuleur est aussi et surtout une clé servant à régler la « lumière », c’est à dire l’espace entre la lame et la semelle. On a coutume de réduire au maximum la lumière pour une utilisation plus stable de l’outil. Cependant, selon l’essence du bois ou si celui-ci est vert, on augmente la lumière pour éviter que le rabot bourre.
Pour s’offrir ce petit bijou, c’est par ici : www.rali.fr/rali-professionnel-220-evolution.html